
Présentiel Vidéodigest 2023
Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) sont commercialisés depuis 1989 et représentent l’une des classes thérapeutiques les plus prescrites en ville et à l’hôpital. Longtemps considérés comme dénués de toute toxicité en raison de leur spécificité d’action au niveau des pompes à protons gastriques, les IPP sont depuis quelques années incriminés dans la survenue d’effets indésirables en rapport, soit avec l’achlorydrie induite, soit avec des effets extra-gastriques. Même si les effets secondaires considérés comme bénins sont les plus fréquents et généralement réversibles à l’arrêt du traitement, des effets plus sévères mais plus rares peuvent, à l'échelle d'une population fortement exposée à ces médicaments, devenir significatifs en terme de santé publique. Au cours de ces dernières années, les communautés médicale et scientifique ont pris la mesure des effets indésirables potentiels d’une classe thérapeutique dont l’efficacité anti-sécrétoire gastrique et la sécurité d’emploi supposée ont été à l’origine de l’explosion du nombre de prescriptions. Selon la commission de transparence de l’HAS (réévaluation des IPP, 2009), 60% des prescriptions d’IPP réalisées en France sont faites hors autorisation de mise sur le marché (AMM). En milieu hospitalier, le respect des indications, des modalités d’administration et la pertinence des prescriptions d’IPP sont loin d’être parfaits, une large utilisation des IPP ne correspondant pas aux recommandations thérapeutiques en vigueur.
Par ailleurs, la prescription des IPP augmente avec l’âge et plus de 80% des utilisateurs d’IPP au long cours ont plus de 50 ans. Le risque de iatrogénie est bien entendu augmenté dans cette population plus exposée aux comorbidités et polymédications. Une étude récente menée dans une population de sujets âgés de 70 ans et plus hospitalisés a montré que près de 60% des sujets étaient sous IPP à l'admission, l'indication du traitement par IPP n’étant justifiée que chez 52% d'entre eux. De plus, les auteurs précisent que les traitements inappropriés par IPP au long cours pourraient, chez les sujets âgés, augmenter le risque de ré-hospitalisation liée à la survenue d'effets indésirables des IPP.
La prescription d’IPP consiste, comme pour tout autre médicament, à évaluer la balance bénéfice/risque de son administration. Ainsi, le bon usage des IPP regroupe le respect des indications, l’adaptation de la posologie à la dose minimale efficace, la reconsidération du traitement à chaque prescription et fait partie de notre responsabilité médicale permettant de limiter la survenue d’effets indésirables. La connaissance de ces effets peut permettre de les prévenir, de les détecter et de les prendre en charge précocement de façon adaptée.
A la fin de la formation, les apprenants seront capables de :
- Maîtriser le contexte actuel des prescriptions d’IPP et les enjeux de leurs bons usages
- Prescrire correctement les IPP
- Apprécier les indications de l'AMM, les indications pertinentes et les non indications
- Etablir les effets secondaires des traitements par IPP au long cours
- Evaluer les risques de la sous prescription
Justification de la/des méthode(s) et du/des format(s)
La formation est mixte en débutant sur la plateforme de formation du CEFA-HGE avec des outils de communication permettant d’échanger à tout moment entre les apprenants et avec l’enseignant. La formation est composée de 4 unités qui se déroulent les unes après les autres : une 1ère phase d’audit clinique pour évaluer les pratiques avant la formation, préalable à la FMC présentielle avec un apport de connaissances et de la méthodologie pour la mise en pratique, poursuivie par une phase de vignettes cliniques en E-Learning, illustrant concrètement la FMC. Après une période d’un mois, la 2nde phase d’audit clinique sera proposée afin de mettre en application les pratiques acquises dans l’activité professionnelle et, le cas échéant, affiner les axes d’amélioration nécessaires. A l’issue de cet audit, des échanges via un forum de discussion seront organisés afin de d’accompagner les apprenants et d’apporter conseils et recommandations.

Non-présentiel + classe virtuelle
Session 24.001
Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) sont commercialisés depuis 1989 et représentent l’une des classes thérapeutiques les plus prescrites en ville et à l’hôpital. Longtemps considérés comme dénués de toute toxicité en raison de leur spécificité d’action au niveau des pompes à protons gastriques, les IPP sont depuis quelques années incriminés dans la survenue d’effets indésirables en rapport, soit avec l’achlorydrie induite, soit avec des effets extra-gastriques. Même si les effets secondaires considérés comme bénins sont les plus fréquents et généralement réversibles à l’arrêt du traitement, des effets plus sévères mais plus rares peuvent, à l'échelle d'une population fortement exposée à ces médicaments, devenir significatifs en terme de santé publique. Au cours de ces dernières années, les communautés médicale et scientifique ont pris la mesure des effets indésirables potentiels d’une classe thérapeutique dont l’efficacité anti-sécrétoire gastrique et la sécurité d’emploi supposée ont été à l’origine de l’explosion du nombre de prescriptions. Selon la commission de transparence de l’HAS (réévaluation des IPP, 2009), 60% des prescriptions d’IPP réalisées en France sont faites hors autorisation de mise sur le marché (AMM). En milieu hospitalier, le respect des indications, des modalités d’administration et la pertinence des prescriptions d’IPP sont loin d’être parfaits, une large utilisation des IPP ne correspondant pas aux recommandations thérapeutiques en vigueur.
Par ailleurs, la prescription des IPP augmente avec l’âge et plus de 80% des utilisateurs d’IPP au long cours ont plus de 50 ans. Le risque de iatrogénie est bien entendu augmenté dans cette population plus exposée aux comorbidités et polymédications. Une étude récente menée dans une population de sujets âgés de 70 ans et plus hospitalisés a montré que près de 60% des sujets étaient sous IPP à l'admission, l'indication du traitement par IPP n’étant justifiée que chez 52% d'entre eux. De plus, les auteurs précisent que les traitements inappropriés par IPP au long cours pourraient, chez les sujets âgés, augmenter le risque de ré-hospitalisation liée à la survenue d'effets indésirables des IPP.
La prescription d’IPP consiste, comme pour tout autre médicament, à évaluer la balance bénéfice/risque de son administration. Ainsi, le bon usage des IPP regroupe le respect des indications, l’adaptation de la posologie à la dose minimale efficace, la reconsidération du traitement à chaque prescription et fait partie de notre responsabilité médicale permettant de limiter la survenue d’effets indésirables. La connaissance de ces effets peut permettre de les prévenir, de les détecter et de les prendre en charge précocement de façon adaptée.
A la fin de la formation, les apprenants seront capables de :
- Maîtriser le contexte actuel des prescriptions d’IPP et les enjeux de leurs bons usages
- Prescrire correctement les IPP
- Apprécier les indications de l'AMM, les indications pertinentes et les non indications
- Etablir les effets secondaires des traitements par IPP au long cours
- Evaluer les risques de la sous prescription
La formation est mixte en débutant sur la plateforme de formation du CEFA-HGE avec des outils de communication permettant d’échanger à tout moment entre les apprenants et avec l’enseignant. La formation est composée de 4 unités qui se déroulent les unes après les autres : une 1ère phase d’audit clinique pour évaluer les pratiques avant la formation, préalable à la FMC en Classe Virtuelle avec un apport de connaissances et de la méthodologie pour la mise en pratique, poursuivie par une phase de vignettes cliniques en E-Learning, illustrant concrètement la FMC. Après une période d’un mois, la 2nde phase d’audit clinique sera proposée afin de mettre en application les pratiques acquises dans l’activité professionnelle et, le cas échéant, affiner les axes d’amélioration nécessaires. A l’issue de cet audit, des échanges via un forum de discussion seront organisés afin de d’accompagner les apprenants et d’apporter conseils et recommandations.
- Enseignant Editeur: Lilie PONS

Non-présentiel + classe virtuelle
Session 24.003
11 mars au 30 septembre 2024
Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) sont commercialisés depuis 1989 et représentent l’une des classes thérapeutiques les plus prescrites en ville et à l’hôpital. Longtemps considérés comme dénués de toute toxicité en raison de leur spécificité d’action au niveau des pompes à protons gastriques, les IPP sont depuis quelques années incriminés dans la survenue d’effets indésirables en rapport, soit avec l’achlorydrie induite, soit avec des effets extra-gastriques. Même si les effets secondaires considérés comme bénins sont les plus fréquents et généralement réversibles à l’arrêt du traitement, des effets plus sévères mais plus rares peuvent, à l'échelle d'une population fortement exposée à ces médicaments, devenir significatifs en terme de santé publique. Au cours de ces dernières années, les communautés médicale et scientifique ont pris la mesure des effets indésirables potentiels d’une classe thérapeutique dont l’efficacité anti-sécrétoire gastrique et la sécurité d’emploi supposée ont été à l’origine de l’explosion du nombre de prescriptions. Selon la commission de transparence de l’HAS (réévaluation des IPP, 2009), 60% des prescriptions d’IPP réalisées en France sont faites hors autorisation de mise sur le marché (AMM). En milieu hospitalier, le respect des indications, des modalités d’administration et la pertinence des prescriptions d’IPP sont loin d’être parfaits, une large utilisation des IPP ne correspondant pas aux recommandations thérapeutiques en vigueur.
Par ailleurs, la prescription des IPP augmente avec l’âge et plus de 80% des utilisateurs d’IPP au long cours ont plus de 50 ans. Le risque de iatrogénie est bien entendu augmenté dans cette population plus exposée aux comorbidités et polymédications. Une étude récente menée dans une population de sujets âgés de 70 ans et plus hospitalisés a montré que près de 60% des sujets étaient sous IPP à l'admission, l'indication du traitement par IPP n’étant justifiée que chez 52% d'entre eux. De plus, les auteurs précisent que les traitements inappropriés par IPP au long cours pourraient, chez les sujets âgés, augmenter le risque de ré-hospitalisation liée à la survenue d'effets indésirables des IPP.
La prescription d’IPP consiste, comme pour tout autre médicament, à évaluer la balance bénéfice/risque de son administration. Ainsi, le bon usage des IPP regroupe le respect des indications, l’adaptation de la posologie à la dose minimale efficace, la reconsidération du traitement à chaque prescription et fait partie de notre responsabilité médicale permettant de limiter la survenue d’effets indésirables. La connaissance de ces effets peut permettre de les prévenir, de les détecter et de les prendre en charge précocement de façon adaptée.
A la fin de la formation, les apprenants seront capables de :
- Maîtriser le contexte actuel des prescriptions d’IPP et les enjeux de leurs bons usages
- Prescrire correctement les IPP
- Apprécier les indications de l'AMM, les indications pertinentes et les non indications
- Etablir les effets secondaires des traitements par IPP au long cours
- Evaluer les risques de la sous prescription
La formation est mixte en débutant sur la plateforme de formation du CEFA-HGE avec des outils de communication permettant d’échanger à tout moment entre les apprenants et avec l’enseignant. La formation est composée de 4 unités qui se déroulent les unes après les autres : une 1ère phase d’audit clinique pour évaluer les pratiques avant la formation, préalable à la FMC en Classe Virtuelle avec un apport de connaissances et de la méthodologie pour la mise en pratique, poursuivie par une phase de vignettes cliniques en E-Learning, illustrant concrètement la FMC. Après une période d’un mois, la 2nde phase d’audit clinique sera proposée afin de mettre en application les pratiques acquises dans l’activité professionnelle et, le cas échéant, affiner les axes d’amélioration nécessaires. A l’issue de cet audit, des échanges via un forum de discussion seront organisés afin de d’accompagner les apprenants et d’apporter conseils et recommandations.

Présentiel JFHOD
Session 24.004
Du 1er mars au 31 juillet 2024
- Enseignant Editeur: Nathalie GESTIONNAIRE
Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) sont commercialisés depuis 1989 et représentent l’une des classes thérapeutiques les plus prescrites en ville et à l’hôpital. Longtemps considérés comme dénués de toute toxicité en raison de leur spécificité d’action au niveau des pompes à protons gastriques, les IPP sont depuis quelques années incriminés dans la survenue d’effets indésirables en rapport, soit avec l’achlorydrie induite, soit avec des effets extra-gastriques. Même si les effets secondaires considérés comme bénins sont les plus fréquents et généralement réversibles à l’arrêt du traitement, des effets plus sévères mais plus rares peuvent, à l'échelle d'une population fortement exposée à ces médicaments, devenir significatifs en terme de santé publique. Au cours de ces dernières années, les communautés médicale et scientifique ont pris la mesure des effets indésirables potentiels d’une classe thérapeutique dont l’efficacité anti-sécrétoire gastrique et la sécurité d’emploi supposée ont été à l’origine de l’explosion du nombre de prescriptions. Selon la commission de transparence de l’HAS (réévaluation des IPP, 2009), 60% des prescriptions d’IPP réalisées en France sont faites hors autorisation de mise sur le marché (AMM). En milieu hospitalier, le respect des indications, des modalités d’administration et la pertinence des prescriptions d’IPP sont loin d’être parfaits, une large utilisation des IPP ne correspondant pas aux recommandations thérapeutiques en vigueur.
Par ailleurs, la prescription des IPP augmente avec l’âge et plus de 80% des utilisateurs d’IPP au long cours ont plus de 50 ans. Le risque de iatrogénie est bien entendu augmenté dans cette population plus exposée aux comorbidités et polymédications. Une étude récente menée dans une population de sujets âgés de 70 ans et plus hospitalisés a montré que près de 60% des sujets étaient sous IPP à l'admission, l'indication du traitement par IPP n’étant justifiée que chez 52% d'entre eux. De plus, les auteurs précisent que les traitements inappropriés par IPP au long cours pourraient, chez les sujets âgés, augmenter le risque de ré-hospitalisation liée à la survenue d'effets indésirables des IPP.
La prescription d’IPP consiste, comme pour tout autre médicament, à évaluer la balance bénéfice/risque de son administration. Ainsi, le bon usage des IPP regroupe le respect des indications, l’adaptation de la posologie à la dose minimale efficace, la reconsidération du traitement à chaque prescription et fait partie de notre responsabilité médicale permettant de limiter la survenue d’effets indésirables. La connaissance de ces effets peut permettre de les prévenir, de les détecter et de les prendre en charge précocement de façon adaptée.
A la fin de la formation, les apprenants seront capables de :
- Maîtriser le contexte actuel des prescriptions d’IPP et les enjeux de leurs bons usages
- Prescrire correctement les IPP
- Apprécier les indications de l'AMM, les indications pertinentes et les non indications
- Etablir les effets secondaires des traitements par IPP au long cours
- Evaluer les risques de la sous prescription
La formation est mixte en débutant sur la plateforme de formation du CEFA-HGE avec des outils de communication permettant d’échanger à tout moment entre les apprenants et avec l’enseignant. La formation est composée de 4 unités qui se déroulent les unes après les autres : une 1ère phase d’audit clinique pour évaluer les pratiques avant la formation, préalable à la FMC présentielle avec un apport de connaissances et de la méthodologie pour la mise en pratique, poursuivie par une phase de vignettes cliniques en E-Learning, illustrant concrètement la FMC. Après une période d’un mois, la 2nde phase d’audit clinique sera proposée afin de mettre en application les pratiques acquises dans l’activité professionnelle et, le cas échéant, affiner les axes d’amélioration nécessaires. A l’issue de cet audit, des échanges via un forum de discussion seront organisés afin de d’accompagner les apprenants et d’apporter conseils et recommandations.