
Présentiel - LYON
Action 36452525047 - Session 26.005
Le 10 juillet 2026
Les Hépato gastroentérologues ont la lourde tâche de réaliser le dépistage des cancers digestifs et le traitement des cancers digestifs précoces en utilisant différentes méthodes d’endoscopie digestive. .(IARC 2003-2013, INCA 2023) Ce processus d’endoscopie de diagnostic est très courant. Par exemple 1400000 coloscopies sont réalisées de façon annuelle dans cet objectif. L’étape fondamentale est la reconnaissance de ces cancers et/ou des pré-cancers lors d’un examen soigneux de la muqueuse du tube digestif, et cela à plusieurs niveaux : œsophage, en muqueuse épidermoïde et en muqueuse de Barret, estomac, duodénum, côlon. Chaque localisation de cancer digestif nécessite une connaissance de l’épidémiologie de ces lésions (en particulier leur fréquence en fonction du terrain) et de la manière dont ces lésions doivent être recherchées, en incluant différents artifices dont les endoscopes disposent : chromoscopie réelle, virtuelle, grossissement par zoom, définition augmentée. Les images générées par endoscopie sont donc extrêmement variées, et nécessitent une formation poussée et complexe que seule une grande habitude associée à une formation initiale de qualité permet de réaliser. Ces méthodes sont très évolutives, de nouvelles images sont générées tous les 2 ou 3 ans, et une formation en continu est donc particulièrement importante et nécessaire. De plus, des terrains particuliers correspondant à des pathologies chroniques génétiques ou acquises complexifient le niveau de risque et certains aspects de ces lésions pré-cancéreuses. C’est en particulier le cas des polyposes génétiques et des maladies inflammatoires de l’intestin qui seront abordées lors de cette formation.
Les différents cancers que l’on peut dépister par l’endoscopie ont un impact en santé publique particulièrement important. Les cancers du côlon, de l’estomac, et de l’œsophage sont classés dans le monde en 3°, 4° et 8° position en termes d’incidence tous sexes confondus (IARC 2003-2013, INCA 2023). Le cancer colorectal touche une personne sur 20 en population générale et 100 % de certains syndromes de prédisposition génétiques s’il n’est pas prévenu par une chirurgie (polyposes adénomateuse). Contrairement aux cancers avancés dépistés sur symptômes, les cancers (ou pré-cancers) détectés en endoscopie sont curables dans plus de 90 % des cas.
Il est donc important de s’assurer de la pertinence des indications des examens endoscopiques et surtout de la qualité de ces examens qui est le garant d’une prévention efficace.
Le but de cette session de FMC dans le cadre du DPC est de présenter toutes les étapes indispensables pour optimiser les résultats des endoscopies en s’appuyant sur I) les recommandations de bonnes pratique nationales et internationales et II) des exemples pré-enregistrés pratiques nécessaires pour expliquer quelles images doivent être recherchées, et habituer l’œil des enseignés à la reconnaissance d’images parfois subtiles.
A la fin de la formation, l’apprenant sera capable de :
- Connaître les critères de qualité d’une endoscopie diagnostique de l’œsophage, de l’estomac, du duodénum et du côlon.
- Savoir caractériser et classifier les images endoscopiques complexes aux différents étages digestifs
- Savoir l’importance et les modalités d’utilisation des techniques de chromoscopie réelle et virtuelle, de zoom
- Connaitre les différents terrains prédisposants et la fréquence attendue des pré-cancers dans des sites spécifiques et sur des terrains à risques connus
- Savoir quelle attitude adopter en fonction du type de lésions pré-cancéreuses ou cancéreuse identifiée : biopsie, résection, chirurgie.
- Appréhender les apports potentiels de l’intelligence artificielle dans certaines situations particulières comme le côlon
Programme détaillé
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Présentiel - PARIS
Action 36452425041 - Session 26.004
Le 21 mai 2026
Long d'en moyenne 7 m, fin (comme son nom l'indique, environ 2 cm de diamètre), situé loin des orifices naturels (bouche, anus), l'intestin grêle est longtemps resté une frontière anatomique en médecine. Il y a encore peu, seul le transit baryté permettait son exploration, mais dans des conditions techniques médiocres, avant qu’une chirurgie ne soit envisagée comme seul recours thérapeutique.
Depuis les années 2000, l'arsenal diagnostique s'est considérablement enrichi, avec l'imagerie en coupes (entéroscanner, entéro IRM), et avec l’émergence de la vidéocapsule endoscopique. Ces techniques souvent complémentaires et rarement concurrentes. La vidéocapsule endoscopique est un drone intestinal, sous la forme d'un appareil photo miniature, biocompatible et ingestible, qui permet (à l’inverse de la radiologie) une visualisatoin directe de la paroi intestinale. Deux indications sont retenues par la Haute Autorité de Santé : la suspicion de saignement de l'intestin grêle et la suspicion de maladie de Crohn, lorsque les endoscopies conventionnelles ne sont pas contributives. D'autres indications ont un bon rendement diagnostique, tel que le suivi d'une maladie de Crohn connue, la maladie coeliaque réfractaire au régime sans gluten, et certaines polyposes comme le syndrome de Peutz-Jeghers ou tumeurs du grêle. Les contre-indications à l'examen sont rares (troubles de la déglutition, obstructions intestinales) et souvent surmontées par le largage endoscopique de la capsule dans le duodénum. En moyenne, une vidéocapsule explore toute la longueur de l'intestin grêle dans plus 90 % des cas, capte 10 000 images à ce niveau, et détecte des lésions pertinentes dans 50 % des cas. La procédure a un excellent profil de tolérance et de sécurité qui permet sa réalisation en externe, sans anesthésie sans hospitalisation donc, avec peu ou pas de purge intestinale. Elle connait des progrès technologiques constants : diversification des dispositifs commercialisés, couplage aux explorations capsulaires de l'estomac et ou du côlon (avec la promesse prochaine de vidéocapsules pan-intestinales), lecture assistée par intelligence artificielle et/ou en réseau, et déploiement au domicile du patient. Au total, cet examen est très bien adopté par la communauté médicale. Entre 2015 et 2021, cet examen a connu une croissance quasi linéaire de l'ordre de 27 %, soit 25 000 examens annuels, en France.
L’entéroscopie profonde connaît un parcours inverse. La longueur et l'absence de point de fixation anatomique de l'intestin grêle rend illusoire la progression « poussée » d’endoscopes conventionnels en aval de l'angle de Treitz. Des artifices techniques ont été développés pour ramener l'intestin grêle sur l’endoscope. La méthode la plus répandue aujourd'hui est basée sur traction de l'intestin grêle par un ou plusieurs ballons. Il a été proposé récemment des endoscopes sertis de surtubes motorisés et équipés de vis sans fin. Ce développement s'est soldé par des complications majeures et le dispositif a été retiré du marché mondial. L’entéroscopie simple- ou double- ballon reste sans concurrence, mais sa réalisation est complexe, nécessite une anesthésie générale dans le cadre d'une hospitalisation, des coûts d’acquisition et de maintenance élevés, une formation longue et rigoureuse des opérateurs. Les indications sont limitées à la nécessité de prélèvements biopsiques (notamment sur des cibles tumorales), et surtout au recours thérapeutique (hémostase, résection et destruction), éventuellement dans des anatomies modifiées (entéro-CPRE par exemple). Les complications sont rares. La longueur d’intestin grêle exploré est mal évaluée, la rentabilité diagnostique et l'impact thérapeutique de ces techniques restent modestes, et des entéroscopies peropératoires sont encore nécessaires. L'entéroscopie profonde est globalement peu adoptée par la communauté médicale (moins de 1000 procédures sont réalisées annuellement en France, avec une baisse de 10 % entre 2015 et 2021), et ce, de façon hétérogène (quasi exclusivement en CHU, et pour 2/3 d’entre elles en Ile-de-France et PACA). On observe de réels « déserts entéroscopiques » sur le territoire national.
Au total, il existe une nette adéquation entre la diffusion large, homogène, croissante de la vidéocapsule endoscopique et l’offre, restreinte et parcellaire, en entéroscopie profonde. Les besoins de formation sont donc importants à double titre :
- d’une part éduquer les nombreux lecteurs de vidéocapsules ;
- d’autre part motiver certains d’entre eux à mettre en place localement un savoir-faire et des ressources en entéroscopie profonde.
- Connaitre les dispositifs actuels de vidéocapsules endoscopiques et d’entéroscopie profonde
- Connaitre les indications et contre-indications de deux types de procédures
- Savoir expliquer aux patients les modalités pratiques, bénéfices attendus, risques prévisibles, et alternatives (radiologiques, chirurgicales) de ces examens
- Reconnaitre les anomalies les plus fréquemment rencontrées en capsule endoscopique du grêle
- Juger de la pertinence des lésions rencontrées en vidéocapsule, et selon le contexte clinique, de l’intérêt de traitement médicaux (angiodysplasies, MICI) ou d’une entéroscopie profonde (et de sa voie d’abord, haute, basse, per-opératoire)
- Anticiper les évolutions technologiques des dispositifs
- Prendre conscience des enjeux territoriaux d’offre de soin en entéroscopie profonde.
Programme détaillé
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Présentiel - NANCY
Action 36452425038 - Session 26.015
Les 29 & 30 janvier 2026
Le cancer colorectal est le troisième cancer le plus fréquent chez l’homme, après ceux de la prostate et du poumon. Il représente 11,2 % de l’ensemble des nouveaux cas de cancers masculins. Chez la femme, ce cancer est le deuxième plus fréquent après le cancer du sein (11,3 % de l’ensemble des nouveaux cas de cancers féminins - Statistiques INCA 2023).
Ce cancer constitue la deuxième cause de décès par cancer en France. Il représente près de 12 % de l’ensemble des décès par cancer. Toutefois, la mortalité diminue régulièrement depuis 1980 grâce au déploiement du dépistage généralisé du cancer colorectal et à la résection des lésions précancéreuses, essentiellement des polypes, par coloscopie.
Ce dépistage organisé en population repose sur le test immunologique fécal (FIT) proposé entre 50 et 75 ans et en parallèle, ce test immunologique possède une sensibilité accrue, permettant une meilleure détection des cancers et des adénomes.Le dépistage est aussi assuré par la coloscopie pour tout sujet symptomatique ou ayant des facteurs de risques personnels ou familiaux de CCR.
Tous ces efforts de prévention n’ont pas entrainé la baisse attendue du nombre de CCR qui reste encore trop élevé. Les raisons sont multiples avec tout d’abord un relatif échec du dépistage généralisé par test fécal avec un taux de participation bien au-dessous du seuil d’efficacité, ce taux variant de 15 à 50 % selon les départements. Malgré un nombre de coloscopies réalisé chaque année en France d’environ 1,3 millions, toute indication confondue, il est évident que certains patients ne bénéficient pas de cet examen soit par négligence ou par réticence à le subir, soit par la raréfaction de l’offre de soins bien réelle dans certaines régions en raison de de la désertification médicale.
Il est donc important de s’assurer de la pertinence des indications des coloscopies et surtout de la qualité de ces examens qui est le garant d’une prévention efficace.
Des critères de qualité ont ainsi été définis par la SFED en 2019 pour améliorer la performance des examens endoscopiques réalisés par les gastro-entérologues avec notamment :
- La qualité de la préparation évaluée par l’utilisation de score ( le score de Boston est le plus utilisé)
- La visualisation de tout le colon documentée par une photo du bas fond caecal
- Le respect d’un temps d’examen minimum de 6 à 8 mn lors du retrait de l’endoscope,
- La détection des polypes évaluée par le TDA (taux de détection des adénomes) avec un taux moyen de 20 % pour des patients tout-venants et 50 % en cas de test fécal positif.
- La pertinence des indications en fonction des symptômes ou des antécédents intestinaux personnels ou familiaux de polypes ou cancer colo-rectal, et l’observance des recommandations pour les délais de contrôle post polypectomie ( reco HAS en 2013 et actualisées par la SFED en 2021)
- La résection des polypes coliques la plus complète possible, condition essentielle pour diminuer le risque de récidive ou de survenue d’un cancer d’intervalle.
Une étude récente (Pieter H. A. Wisse et al. Endoscopy 2024; 56(05): 373-375) portant sur plus de 11 000 coloscopies retrouve 2,4% de CCRI dont les 3/4 sont diagnostiqués lors du contrôle programmé, faisant supposé que l’origine est la non détection de polypes à haut risque (missed adenoma) ou une résection endoscopique incomplète. - La prise en compte du risque de complications, hémorragies ou perforations, en utilisant les méthodes endoscopiques préventives validées.
La préoccupation première est donc de la formation des médecins qui réalisent régulièrement ces endoscopies. Si la formation universitaire en endoscopie lors du parcours du DES en hépato-gastroentérologie est la base obligatoire, il faut insister sur le rôle majeur de la formation continue post-universitaire indispensable pour assurer et maintenir la compétence technique des médecins.
Le but de cette session de FMC dans le cadre du DPC est de présenter toutes les étapes indispensables pour optimiser les résultats des coloscopies en s’appuyant sur les recommandations en cours et de vérifier qu’elles sont appliquées dans la pratique quotidienne.
C’est à ces conditions que l’on pourra progressivement réduire l’incidence du CCR en France et diminuer encore sa mortalité globale.
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Présentiel - PARIS
Action 36452425041 - Session 26.003
Le 22 janvier 2026
Long d'en moyenne 7 m, fin (comme son nom l'indique, environ 2 cm de diamètre), situé loin des orifices naturels (bouche, anus), l'intestin grêle est longtemps resté une frontière anatomique en médecine. Il y a encore peu, seul le transit baryté permettait son exploration, mais dans des conditions techniques médiocres, avant qu’une chirurgie ne soit envisagée comme seul recours thérapeutique.
Depuis les années 2000, l'arsenal diagnostique s'est considérablement enrichi, avec l'imagerie en coupes (entéroscanner, entéro IRM), et avec l’émergence de la vidéocapsule endoscopique. Ces techniques souvent complémentaires et rarement concurrentes. La vidéocapsule endoscopique est un drone intestinal, sous la forme d'un appareil photo miniature, biocompatible et ingestible, qui permet (à l’inverse de la radiologie) une visualisatoin directe de la paroi intestinale. Deux indications sont retenues par la Haute Autorité de Santé : la suspicion de saignement de l'intestin grêle et la suspicion de maladie de Crohn, lorsque les endoscopies conventionnelles ne sont pas contributives. D'autres indications ont un bon rendement diagnostique, tel que le suivi d'une maladie de Crohn connue, la maladie coeliaque réfractaire au régime sans gluten, et certaines polyposes comme le syndrome de Peutz-Jeghers ou tumeurs du grêle. Les contre-indications à l'examen sont rares (troubles de la déglutition, obstructions intestinales) et souvent surmontées par le largage endoscopique de la capsule dans le duodénum. En moyenne, une vidéocapsule explore toute la longueur de l'intestin grêle dans plus 90 % des cas, capte 10 000 images à ce niveau, et détecte des lésions pertinentes dans 50 % des cas. La procédure a un excellent profil de tolérance et de sécurité qui permet sa réalisation en externe, sans anesthésie sans hospitalisation donc, avec peu ou pas de purge intestinale. Elle connait des progrès technologiques constants : diversification des dispositifs commercialisés, couplage aux explorations capsulaires de l'estomac et ou du côlon (avec la promesse prochaine de vidéocapsules pan-intestinales), lecture assistée par intelligence artificielle et/ou en réseau, et déploiement au domicile du patient. Au total, cet examen est très bien adopté par la communauté médicale. Entre 2015 et 2021, cet examen a connu une croissance quasi linéaire de l'ordre de 27 %, soit 25 000 examens annuels, en France.
L’entéroscopie profonde connaît un parcours inverse. La longueur et l'absence de point de fixation anatomique de l'intestin grêle rend illusoire la progression « poussée » d’endoscopes conventionnels en aval de l'angle de Treitz. Des artifices techniques ont été développés pour ramener l'intestin grêle sur l’endoscope. La méthode la plus répandue aujourd'hui est basée sur traction de l'intestin grêle par un ou plusieurs ballons. Il a été proposé récemment des endoscopes sertis de surtubes motorisés et équipés de vis sans fin. Ce développement s'est soldé par des complications majeures et le dispositif a été retiré du marché mondial. L’entéroscopie simple- ou double- ballon reste sans concurrence, mais sa réalisation est complexe, nécessite une anesthésie générale dans le cadre d'une hospitalisation, des coûts d’acquisition et de maintenance élevés, une formation longue et rigoureuse des opérateurs. Les indications sont limitées à la nécessité de prélèvements biopsiques (notamment sur des cibles tumorales), et surtout au recours thérapeutique (hémostase, résection et destruction), éventuellement dans des anatomies modifiées (entéro-CPRE par exemple). Les complications sont rares. La longueur d’intestin grêle exploré est mal évaluée, la rentabilité diagnostique et l'impact thérapeutique de ces techniques restent modestes, et des entéroscopies peropératoires sont encore nécessaires. L'entéroscopie profonde est globalement peu adoptée par la communauté médicale (moins de 1000 procédures sont réalisées annuellement en France, avec une baisse de 10 % entre 2015 et 2021), et ce, de façon hétérogène (quasi exclusivement en CHU, et pour 2/3 d’entre elles en Ile-de-France et PACA). On observe de réels « déserts entéroscopiques » sur le territoire national.
Au total, il existe une nette adéquation entre la diffusion large, homogène, croissante de la vidéocapsule endoscopique et l’offre, restreinte et parcellaire, en entéroscopie profonde. Les besoins de formation sont donc importants à double titre :
- d’une part éduquer les nombreux lecteurs de vidéocapsules ;
- d’autre part motiver certains d’entre eux à mettre en place localement un savoir-faire et des ressources en entéroscopie profonde.
- Connaitre les dispositifs actuels de vidéocapsules endoscopiques et d’entéroscopie profonde
- Connaitre les indications et contre-indications de deux types de procédures
- Savoir expliquer aux patients les modalités pratiques, bénéfices attendus, risques prévisibles, et alternatives (radiologiques, chirurgicales) de ces examens
- Reconnaitre les anomalies les plus fréquemment rencontrées en capsule endoscopique du grêle
- Juger de la pertinence des lésions rencontrées en vidéocapsule, et selon le contexte clinique, de l’intérêt de traitement médicaux (angiodysplasies, MICI) ou d’une entéroscopie profonde (et de sa voie d’abord, haute, basse, per-opératoire)
- Anticiper les évolutions technologiques des dispositifs
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Présentiel - LYON
Action 36452525038 - Session 25.011
Les 18 & 19 décembre 2025
- Enseignant Editeur: Benjamin CALVIER
Le cancer colorectal est le troisième cancer le plus fréquent chez l’homme, après ceux de la prostate et du poumon. Il représente 11,2 % de l’ensemble des nouveaux cas de cancers masculins. Chez la femme, ce cancer est le deuxième plus fréquent après le cancer du sein (11,3 % de l’ensemble des nouveaux cas de cancers féminins - Statistiques INCA 2023).
Ce cancer constitue la deuxième cause de décès par cancer en France. Il représente près de 12 % de l’ensemble des décès par cancer. Toutefois, la mortalité diminue régulièrement depuis 1980 grâce au déploiement du dépistage généralisé du cancer colorectal et à la résection des lésions précancéreuses, essentiellement des polypes, par coloscopie.
Ce dépistage organisé en population repose sur le test immunologique fécal (FIT) proposé entre 50 et 75 ans et en parallèle, ce test immunologique possède une sensibilité accrue, permettant une meilleure détection des cancers et des adénomes.Le dépistage est aussi assuré par la coloscopie pour tout sujet symptomatique ou ayant des facteurs de risques personnels ou familiaux de CCR.
Tous ces efforts de prévention n’ont pas entrainé la baisse attendue du nombre de CCR qui reste encore trop élevé. Les raisons sont multiples avec tout d’abord un relatif échec du dépistage généralisé par test fécal avec un taux de participation bien au-dessous du seuil d’efficacité, ce taux variant de 15 à 50 % selon les départements. Malgré un nombre de coloscopies réalisé chaque année en France d’environ 1,3 millions, toute indication confondue, il est évident que certains patients ne bénéficient pas de cet examen soit par négligence ou par réticence à le subir, soit par la raréfaction de l’offre de soins bien réelle dans certaines régions en raison de de la désertification médicale.
Il est donc important de s’assurer de la pertinence des indications des coloscopies et surtout de la qualité de ces examens qui est le garant d’une prévention efficace.
Des critères de qualité ont ainsi été définis par la SFED en 2019 pour améliorer la performance des examens endoscopiques réalisés par les gastro-entérologues avec notamment :
- La qualité de la préparation évaluée par l’utilisation de score ( le score de Boston est le plus utilisé)
- La visualisation de tout le colon documentée par une photo du bas fond caecal
- Le respect d’un temps d’examen minimum de 6 à 8 mn lors du retrait de l’endoscope,
- La détection des polypes évaluée par le TDA (taux de détection des adénomes) avec un taux moyen de 20 % pour des patients tout-venants et 50 % en cas de test fécal positif.
- La pertinence des indications en fonction des symptômes ou des antécédents intestinaux personnels ou familiaux de polypes ou cancer colo-rectal, et l’observance des recommandations pour les délais de contrôle post polypectomie ( reco HAS en 2013 et actualisées par la SFED en 2021)
- La résection des polypes coliques la plus complète possible, condition essentielle pour diminuer le risque de récidive ou de survenue d’un cancer d’intervalle.
Une étude récente (Pieter H. A. Wisse et al. Endoscopy 2024; 56(05): 373-375) portant sur plus de 11 000 coloscopies retrouve 2,4% de CCRI dont les 3/4 sont diagnostiqués lors du contrôle programmé, faisant supposé que l’origine est la non détection de polypes à haut risque (missed adenoma) ou une résection endoscopique incomplète. - La prise en compte du risque de complications, hémorragies ou perforations, en utilisant les méthodes endoscopiques préventives validées.
La préoccupation première est donc de la formation des médecins qui réalisent régulièrement ces endoscopies. Si la formation universitaire en endoscopie lors du parcours du DES en hépato-gastroentérologie est la base obligatoire, il faut insister sur le rôle majeur de la formation continue post-universitaire indispensable pour assurer et maintenir la compétence technique des médecins.
Le but de cette session de FMC dans le cadre du DPC est de présenter toutes les étapes indispensables pour optimiser les résultats des coloscopies en s’appuyant sur les recommandations en cours et de vérifier qu’elles sont appliquées dans la pratique quotidienne.
C’est à ces conditions que l’on pourra progressivement réduire l’incidence du CCR en France et diminuer encore sa mortalité globale.
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Présentiel - MARSEILLE
Action 36452425038 - Session 26.016
Les 2 & 3 juin 2026
Le cancer colorectal est le troisième cancer le plus fréquent chez l’homme, après ceux de la prostate et du poumon. Il représente 11,2 % de l’ensemble des nouveaux cas de cancers masculins. Chez la femme, ce cancer est le deuxième plus fréquent après le cancer du sein (11,3 % de l’ensemble des nouveaux cas de cancers féminins - Statistiques INCA 2023).
Ce cancer constitue la deuxième cause de décès par cancer en France. Il représente près de 12 % de l’ensemble des décès par cancer. Toutefois, la mortalité diminue régulièrement depuis 1980 grâce au déploiement du dépistage généralisé du cancer colorectal et à la résection des lésions précancéreuses, essentiellement des polypes, par coloscopie.
Ce dépistage organisé en population repose sur le test immunologique fécal (FIT) proposé entre 50 et 75 ans et en parallèle, ce test immunologique possède une sensibilité accrue, permettant une meilleure détection des cancers et des adénomes.Le dépistage est aussi assuré par la coloscopie pour tout sujet symptomatique ou ayant des facteurs de risques personnels ou familiaux de CCR.
Tous ces efforts de prévention n’ont pas entrainé la baisse attendue du nombre de CCR qui reste encore trop élevé. Les raisons sont multiples avec tout d’abord un relatif échec du dépistage généralisé par test fécal avec un taux de participation bien au-dessous du seuil d’efficacité, ce taux variant de 15 à 50 % selon les départements. Malgré un nombre de coloscopies réalisé chaque année en France d’environ 1,3 millions, toute indication confondue, il est évident que certains patients ne bénéficient pas de cet examen soit par négligence ou par réticence à le subir, soit par la raréfaction de l’offre de soins bien réelle dans certaines régions en raison de de la désertification médicale.
Il est donc important de s’assurer de la pertinence des indications des coloscopies et surtout de la qualité de ces examens qui est le garant d’une prévention efficace.
Des critères de qualité ont ainsi été définis par la SFED en 2019 pour améliorer la performance des examens endoscopiques réalisés par les gastro-entérologues avec notamment :
- La qualité de la préparation évaluée par l’utilisation de score ( le score de Boston est le plus utilisé)
- La visualisation de tout le colon documentée par une photo du bas fond caecal
- Le respect d’un temps d’examen minimum de 6 à 8 mn lors du retrait de l’endoscope,
- La détection des polypes évaluée par le TDA (taux de détection des adénomes) avec un taux moyen de 20 % pour des patients tout-venants et 50 % en cas de test fécal positif.
- La pertinence des indications en fonction des symptômes ou des antécédents intestinaux personnels ou familiaux de polypes ou cancer colo-rectal, et l’observance des recommandations pour les délais de contrôle post polypectomie ( reco HAS en 2013 et actualisées par la SFED en 2021)
- La résection des polypes coliques la plus complète possible, condition essentielle pour diminuer le risque de récidive ou de survenue d’un cancer d’intervalle.
Une étude récente (Pieter H. A. Wisse et al. Endoscopy 2024; 56(05): 373-375) portant sur plus de 11 000 coloscopies retrouve 2,4% de CCRI dont les 3/4 sont diagnostiqués lors du contrôle programmé, faisant supposé que l’origine est la non détection de polypes à haut risque (missed adenoma) ou une résection endoscopique incomplète. - La prise en compte du risque de complications, hémorragies ou perforations, en utilisant les méthodes endoscopiques préventives validées.
La préoccupation première est donc de la formation des médecins qui réalisent régulièrement ces endoscopies. Si la formation universitaire en endoscopie lors du parcours du DES en hépato-gastroentérologie est la base obligatoire, il faut insister sur le rôle majeur de la formation continue post-universitaire indispensable pour assurer et maintenir la compétence technique des médecins.
Le but de cette session de FMC dans le cadre du DPC est de présenter toutes les étapes indispensables pour optimiser les résultats des coloscopies en s’appuyant sur les recommandations en cours et de vérifier qu’elles sont appliquées dans la pratique quotidienne.
C’est à ces conditions que l’on pourra progressivement réduire l’incidence du CCR en France et diminuer encore sa mortalité globale.
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